sexta-feira, 20 de maio de 2011

Le rencontre avec l’essentiel à Sao Luis do Maranhao.


Pendant un mois de voyage j’ai appris plus que en trois ans de fac. Je parle de mon expérience au Maranhao, état du Nord-est brésilien. Presque à la frontière de la région nord, cet état ne correspond pas aux autres états du nord-est, très cherchés par ses attractions touristiques, ses jolies plages de sable blanc qui sont entourés par une mer vert émeraude. Cet état, si lointain de la métropole Sao Paulo, ma ville natale; a changé mon regard sur la vie.
C’était en juillet 1995, pendant les vacances d’hiver, qu’on a pris le bus pour y arriver. Au Brésil, à la fac on n’a pas suffisamment d’argent pour prend un vol qui puisse traverser le pays d’un bout à l’autre, mais on a suffisamment d’énergie et créativité pour arriver n’importe où. Deux journées et deux soirées se sont passés dans un autocar, qui s’arrêtait chaque trois heures.
On a traversé des grandes villes et des très mauvaises autoroutes, tout dans un esprit de très grande harmonie avec les autres passagers. On partageait les nourritures, les histoires, les espoirs… On a pris presque toute une journée pour traverser cet immense état en observant une nature presque intacte.
La capitale Sao Luis nous attendait dans toute son splendeur. Ses plages où le coucher du soleil était si beau que la naissance de la lune, où les grandes différences des marées transformaient la même plage dans une autre, où la chaleur des gens dépassaient tous les limites. Nous avons été accueillis dans une maison de famille, comme ils reçoivent les siens : en partageant la table, les chambres, les sourires. Par la fenêtre, on regardait les étoiles et sentait la brise fraiche et parfumé sur nos hamacs.
Sao Luis possède un centre ville très préservé, récemment rénové à l’époque, où les nuits se passaient tranquilles, comme le changement de ses marées. Dans ses ruelles la culture palpitait dans les spectacles musicaux du Boi Bumba, dans toutes ses variations rythmiques. On a eu la chance d‘assister, dans le théâtre municipale, un spectacle inoubliable, où les différences de couleur, sociales et religieuses n’avaient aucune importance : par la seule raison que la Fête du Bumba-meu-boi unissaient toutes les croyances. Le mois de juillet est très particulier pour les fêtes de ce genre, ce qui mérite véritablement une visite; certainement il y a une compagnie aérienne qui fait le parcours… pas besoin de prendre deux jours de voyage pour vivre l’enchantement « maranhense ».
Là bas, la simplicité joue le rôle de l’essentiel : dans la façon de manger, de s’habiller, de se communiquer; et quand on est simple, rien n’est compliqué. Quand on se dispose à vivre dans l’essentiel, on se demande pourquoi ne pas l’avoir fait avant…
Ces valeurs m’ont tellement marqués, que plus jamais je ne verrais la vie si compliqué, pour plus qu’elle ait l’air, car il y a toujours une solution plus simple de ce qu’on imagine.
On ne savait pas, mais nos prochains jours seraient encore plus basés sur l’essentiel que jamais.

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