quarta-feira, 30 de março de 2011

La recherche d’une identité : l’avenir du vieux Centre ville.




Le Centre ville de Sao Paulo marque encore le début de la ville, le kilomètre zéro de cette métropole qui pousse dans tous les sens sans arrêt. Mais ne représente plus, depuis quelques temps, le centre dans son sens économique et culturelle.

Le centre que j’ai connu il y a vingt ans me fascine et me manque jusqu’aujourd’hui, mais se trouve dans une situation délicate : à la recherche d’une identité perdue.

Celle qui a été, depuis sa naissance, la petite ville protectrice des attaques indiens, ensuite, la responsable en fournir des produits à tous les quartiers, peu à peu a perdu sa place.

De centre vivant, habité et plein de vie, est devenue un centre commerciale, où se sont installés des bureaux et services liés au fonctionnement des mêmes. C’est bien à cette époque que je lui a fait connaissance.

Pendant la journée, des exécutives circulaient entre des garçons malins, prêtes à vous voler le sac dans un clin d’oïl; des vendeurs ambulants faisaient leur vie avec des bonbons et chocolats pas chers à coté des arrêts de bus; les magasins exhibaient un large choix des produits bon marché toute l’année.

La Place de la République, où je prenais le métro très souvent, était toujours remplie des petits vendeurs. On trouvait de la laine péruvienne et des sacs boliviens, on assistait à des spectacles surprenantes, à des discours improvisés, drôles et que attiraient l’attention des travailleurs en passant.

Le centre avait déjà changé de visage, mais c’était le visage que m’avait été présenté, une visage multiraciale, interculturelle, authentique. Les panneaux du haut de l’avenue de la Consolation, faisaient comme un portrait tous les soirs, emballant ma somnolence ensuite d’un après midi d’étude à la fac. C’était le soulagement d’une journée bien vécue, d’un temps bien profité, gardé dans ma mémoire avec l’odeur et le bruit d’un centre ville vivant.

Vingt ans se sont passés, et ici, très loin des croisements chantés par Caetano Veloso dans la chanson hommage « Sampa », j’ai lu un article de journal qui m’a touché le cœur, appelé « Historia e crise do centro da cidade », en français « Histoire et crise du centre de la ville », écrit par José de Souza Martins. Le sujet était justement le recherche de l’identité du centre… qui ne doit pas servir de dépôt sociale ni transformé en quoique ce soit.

Le rencontre avec un passé revitalisé, avec ses fonctions monumentales, symboliques et rituels, doit être l’objectif des ceux qui ont le pouvoir de favoriser la redécouverte de son identité culturelle. Le chemin me semble simple : stimuler l’accès public et conscient, en valorisant l’histoire et les bâtiments qui ont témoigné plus de 450 ans de vie, en prenant les soins nécessaires à le rétablissement des bibliothèques, théâtres, restaurants et bâtiments historiques.. Là vous pouvez compter avec le regard spécial de l’équipe du Cicerona Cultura, qui propose plusieurs promenades dans les coins les plus cachés du Centre.

L’auteur affirme que le centre ville doit être le préambule de la démocratie, où les manifestations du peuple comme sujet politique doivent s’exercer. C’est seulement une direction qui était perdue, mais qui peut être retrouvée. Revitaliser le Centre Ville de Sao Paulo peut faire renaître cette mère qui a laissé ses enfants - le peuple qui est parti vivre dans les quartiers - partirent et s’épanouirent ailleurs, pour qu’ils puissent un jour revenir chez elle plus autonomes et pleins de gratitude.

segunda-feira, 21 de março de 2011

La Ligne Verte : entre la mer et la nature.

Nous sommes à Salvador, la capitale de l’état de Bahia, ancienne capitale du Brésil. Nous avons prix un vol de Sao Paulo, avec l’intention de découvrir un peu sur une des villes les plus anciennes du Brésil. En famille, nous avons parcouru les coins plus connus de Salvador, et ensuite, nous sommes partis vers le sud de l‘état, pour passer quelques jours à Morro de Sao Paulo et Boipeba.

De retour à Salvador, nous avons loué une voiture pour partir vers le Nord cette fois ci. Rien n’empêche qu’on puisse faire le contraire, prendre un vol jusqu’à la capitale de l’état de Sergipe, Aracaju, et descendre en direction de Salvador.

Ce qui nous attendait : 230 km de plages entre Salvador et Mangue Seco, déjà dans l’état de Sergipe. Vers l’autoroute BA-009, appelé la route de la Noix de Coco (Estrada do Coco) jusqu’à la Plage du Fort, ou elle devienne la Ligne Verte.

Parallèle aux plages, la route demande une promenade tranquille et intuitive. Nous avons parcouru deux plages par jour pendant une semaine, en nous laissant guider toujours selon nos envies du moment.

Le matin on a découvert la plage d’Arembepe. Son petit village Hippie nous à séduit par son charme de communauté des années 70, encore peuple par les sympathisantes de ce mode de vie. Reposer dans un lac entre les arbres à la noix de coco, en entendant le bruit de la mer et se relâcher: un rythme qu’on ne se permet presque jamais…

En arrivant à la plage du Fort, on a profité pour visiter le projet TAMAR, destiné à la préservation des tortues marines. En accompagnant les œufs depuis la plage jusqu’à la naissance des toutes petites, le projet conscientise la population que les tuait avant, a devenir aussi des protecteurs d’un animal si important pour le cycle de la vie. Le plus : nous avons eu la chance d’arriver à la mare baisse, ce que veut dire contempler et profiter de piscines naturelles qui se forment au bord de la mer, avec l’eau verte transparente plein de poissons colorés. Un spectacle pour les enfants, et les adultes plus sensibles, accessibles à tous.

Comme hébergement, nous avons choisi de ne pas trop planifier. Au mois de juillet c’est la baisse saison, et on trouve ou s’héberger facilement. Alors, si vous préférez voyager avec réservation en avance, on y trouve pour tous les gouts et tous les poches, des hôtels très étoilés ou pas sont innombrables sur la Ligne Verte.

L’aventure de s’arrêter quand on a envie, de prendre une route pour vérifier la fin, de se perdre au milieu du sable, c’est le gout de la vie, de l’imprévisible, d’où quelques touches d’improvisation sont demandés, ce qui rend le voyage riche et inoubliable.

Imbassai, avec son petit village et ses plages préservés nous a enchanté, ainsi que Massarandupio, avec ses fortes vagues et ses dunes jaunes, qui est aussi une plage Naturiste.

Entre guides locales, nous avons découverts des lacs tranquilles cachés entre une plage et autre, pour arriver finalement à Mangue Seco, presque dans la frontière avec Sergipe.

Mangue Seco demande une bonne promenade, et nous avons trouvé un auberge écologique au milieu de la foret, d’où on entendait le petits singes tôt le matin.

La plage, scenario d’une histoire de l’écrivain Jorge Amado, est entouré des dunes, arbres à la noix de coco et petits restos au bord de la mer avec ses hamacs à l’ombre. La bonne cuisine peut être aussi dégusté : pourquoi pas une Casquinha de siri au bord de la mer ? La chair du crabe bien assaisonnée avec de l’ail, l’oignon, du persil ou coriandre si vous préférez, dans une texture crémeuse, servis sur une coquillage. A vous d’imaginer et déguster sur place…

Depuis ce beau voyage, le retour a été aussi très sympathique, plein de surprises et enchantement du contact avec la nature et le peuple locale. Les vacances d’été que s’approchent, et l’envie de calme, et la brise chaude…

segunda-feira, 14 de março de 2011

Vers le sud, à partir de Salvador da Bahia



Plus on part de la capitale de l’état da Bahia, Salvador , plus on s’approche de la nature et du peuple locale, et ses manières de vivre préservés de génération en génération.

Le premier terrain à traverser vers le sud est l’île d’Itaparica, où on arrive par Ferry Boat. En voiture, les arbres à noix de coco sont parallèles à la route, et presque dansent à la saveur du vent. De la ville de Valença nous avons l’accès par bateau au très connue Morro de Sao Paulo, endroit déjà bien préparé pour recevoir le tourisme.
Le village nous offre des plages nommés par ordre : la première, la deuxième, la troisième et la quatrième.

Comme il faut les parcourir à pied la plus part du temps ( de temps en temps il y a un petit train qui passe…), les deux premières sont très accessibles, et offrent plus d’options si on cherche un resto au bord de la mer, ou un apéritif tout simplement en regardant l’horizon.

La première est la plus proche du village ou se trouvent les gîtes et hôtels, ou on peut louer du matériel pour la pratique de sports et loisirs nautiques, du surf, etc.

La deuxième plage est connue par sa vie nocturne et la plus grande quantité de pubs et boîte au bord de la mer. Au coucher du soleil, les jeunes pratiquent de la capoeira, du foot, du volley; c’est une plage ou les balades finissent avec les premiers rayons du soleil.

L’attraction de la troisième plage est la richesse du milieu aquatique que favorise la pratique de la plongée. Si vous êtes passionné par ce sport, vous allez adoré plonger entre les colorés poissons du coin. Vous pouvez louer tout le matériel nécessaire à la pratique, et admirer pendant les instants libres, sa petite île d’une seule arbre de noix de coco.

Finalement vous arrivez à la quatrième plage . Là, l’impression est d’infinie.

Vous retrouverez les précieux silence et tranquillité, si vous aimez le repos à l’ombre avec le bruit de la mer au fond. Le sable blanc et la brise vous invitera à une promenade qui peut vous faire découvrir des coins encore plus inconnues, avec de petites pauses pour plonger dans les piscines naturelles qui se forment tout au long de la plage.

Jusque là vous allez connaitre les attractions touristiques de la région, mais si vous êtes intéressés en connaitre la population locale, partez aux les villages de pécheurs, vous pouvez prolonger le voyage à l’ile de Boipeba. Beaucoup plus rustique, ce coin préserve la façon de vivre des pécheurs, et pouvoir accompagner son rythme de vie, cela doit être incroyable. L’infrastructure offerte par Morro de Sao Paulo est échangée par la simplicité intense de la nature, mais vous trouverez quand même des très bonnes options de hébergement. On a passé des jours inoubliables en famille, devant la mer, en profitant de la plage tout les jours.

L’île est inséré dans l’archipel de Tinharé, entre la mer et le fleuve de L’Enfer, et fait partie du couloir Centrale de la forêt atlantique reconnue comme Reserve de la biosphère et patrimoine de l’humanité par UNESCO.

Encore plus au sud… il y a des nouvelles découvertes a faire, mais cela demande une autre voyage…

sexta-feira, 4 de março de 2011

Si tu vas a Rio, n’oublie pas de monter là haut…




Le Carnaval à Rio est le plus connu au monde, par son spectacle annuel, qui peut être regardé les soirs du samedi et dimanche dans La « Marquês de Sapucai ». Les écoles de Samba composent une samba lié chaque année à un thème spécifique, et défilent deguisés autour de ce thème, en chantant et dansant. Alors vous avez un seul jour pour prendre un vol et arriver à temps de participer de cette fête incroyable !

Cette année, le travail qui dure toute l’année et représente la survie des plusieurs familles « cariocas » a été pris par un sérieux accident qui a changé le parcours compétitif habituel. Un incendie a détruit une partie des chars allégoriques et déguisements de certaines écoles de samba, et les responsables par l’organisation du Concours, qui choisissent les écoles championnes et celles que baisseront au deuxième groupe; ont changé les règles cette année. Aucune école baissera de niveau, en raison des dégâts occasionnés par l’incendie. Cet une attitude très solidaire et qui montre le vrai esprit de la fête, ou le plus important est vraiment le spectacle.

Les derniers préparatifs continuent jour et nuit, les répétitions dans les concentrations avec sa batterie indescriptible, la samba qui traverse les corps de brésiliens qui nous donnent l’impression d’avoir né en train de danser… Les rencontres sont ouvertes à tous les touristes, qui peuvent aussi défiler, après avoir acheté un déguisement de son école préféré. De cette façon, le tourisme aide le personnes qui ont fait les vêtements à enrichir la fête, et vivre avec dignité, avec la reconnaissance de son travail.

Si vous préférez regardez le spectacle, et ne pas être là dedans, vous pouvez toujours acheter des billets pour les deux soirées et pour le défilé de Championnes.

Alors, toutes les nuits sont aussi transmis par la télévision qui parle des aspects le plus importants. Vous pouvez aussi admirer entre amis ou dans une fête de salon, aussi très intéressantes pendant le Carnaval.

Il y a toujours de surprises à Rio : le Pain au Sucre, le Christ Rédempteur, la nature intense autour de la ville, les plages superbes et les gens sympas qu'y circulent , tout cela au milieu d’un grand contraste social.

Pas mal comme évasion de vacances d’hiver… Je vous assure, si vous prennez un vol direction Rio, le coup de cœur est certain…

terça-feira, 1 de março de 2011

Le Carnaval à Sao Paulo : la célébration de la diversité.




La ville de Sao Paulo est déjà reconnue par sa mélange culturelle, ses infinis choix pour les aimants de la nuit, sa richesse architecturale, mais je sais que il est peu probable qui vous choisissez la ville comme destin pour la Fête la plus connue du pays : Le Carnaval.

C’est une occasion très intéressante de connaitre l’authenticité du « Paulistano » (qui est né dans la ville) de profiter des quatre jours libres. Ceux qui restent dans la ville ont quand même une grande variété de choix.

Les défilés des Ecoles de Samba, au « Sambodromo do Anhembi », c’est une des bonnes options proposés par la ville. Des 95 écoles existent à Sao Paulo, et défilent pendant les jours de la fête avec ses coutumes et chars allégoriques préparés parfois pendant toute l’année précédente. C’est certainement un beau spectacle d’être admiré. Le vendredi et le samedi (4 et 5 février)soir se déroulent les défilés du groupe spécial, et ensuite des groupes plus petits. Et en plus, il est possible de visiter les répétitions des Ecoles, faites toutes les semaines, pour apprendre et pratiquer la samba au meilleur endroit. . Si vous voulez tout comprendre sur la fête, vous pouvez compter sur un guide chez Cicerona, et tout savoir sur les Défilés à Sao Paulo.



Mais, il y a encore d’autres options pour ceux qui aiment des manifestations plus alternatives, ou que n’ont pas « la samba » dans les pieds.
Au Sesc Pinheiros vous trouverez la 5ème edition du Projet « Carnaval à l’envers », qui donne la place au Jazz, Blues et à la musique classique. Pour les cinéphiles, les films d’Alfred Hitchcock seront à 1,00 real la session, au Cinema Olido, lui-même un classic de la ville.

Les balades continueront à se dérouler comme toujours. Au « The Week », par exemple il y aura une piste de dance et une en plus pour la samba.

Les restaurants en profitent aussi de l’occasion pour célébrer des plats « Carnavalesques ». Au Piselli, entre les 13 et 16 février pourront déguster un plat à base de morue crémeuse servi sur une polenta grillé… superbe ! Qui aime l’exotique peut aussi aller au Bar de Dona Onça, demander une soupe aux Piranhas, poisson carnivore brésilien des fleuves du Pantanal.

Cela me fait plaisir, pouvoir vous décrire tous les variétés offertes par cette ville qui sait accueillir tous les gouts et envies, des plus différents nationalités. Soit le bienvenue à la ville de Sao Paulo !