segunda-feira, 13 de junho de 2011

La porte d’entrée de Pedro Alvares Cabral : les plages du sud bahianais.



Quand on apprends dans les cours d’histoire qu’un portugais nommé Pedro Alvares Cabral « a découvert » le Brésil, on n’imagine pas du tout le scenario de cet instant qui marquerait pour toujours l’avenir du pays.

A bord de sa caravelle, il peu probablement a crié « Terra à vista » ( Terre en vue ) comme on entend parler, mais certainement il a repéré une énorme montagne appelé à partir de là de Mont Pascal. Oui, il me semble que c’était un dimanche des Pâques, le 22 avril 1500.

Le mont fait partie d’un Parc National de même nom, évidement donné par sa présence. J’ai eu l’occasion de le connaître jusqu’à son sommet, dans une très belle voyage faite il y a presque 15 ans.

Nous avons parti en voiture à partir de Sao Paulo, en destination d’un village au sud de l’état de Bahia. Pour y accéder, on a du parcourir 1500 kilomètres, trajet fait tranquillement dans 28 heures de route. Le plus dures on été les derniers 45 kilomètres : sur une route sableuse, obstacle fort encourageante pour les aventuriers. Ne vous inquiétez pas, il existe aujourd’hui d’autres formes d’y accéder; certainement de vols réguliers des petites compagnies aériennes font le lien entre Salvador, la capitale et Porto Seguro, une ville très touristique, pas loin de là bas.

En arrivant au point de départ du village, on a laissé la voiture d’un coté du fleuve qui le séparait de la civilisation.  C'était encore un village sans électricité, entouré par la nature, la conscience écologique et des indiens pataxos, dont les tribus entourait les lieux : le village de Caraiva.

Il n’y a pas beaucoup de mots pour décrire le charme de ce coin : une grande plage entouré d’arbres à noix de coco, déserte, d’où on pouvait partir vers des promenades courtes ou longues, selon nos envies et dispositions. Le seul bruit était des vagues qui ne se fatiguait pas de secouer le sable chaud toute la journée. Le petit village est bien servi d'auberges et même d’options plus raffinés d’hébergement. Il n’y a pas longtemps même l’électricité est arrivé.

Entre le fleuve et la mer, on passait le temps à s’enchanter par les enfants du village à jouer dans l’eau comme des poissons en fête. Telle intégration avec la nature je n’avais jamais vu, et je pense sincèrement qu’elle est du à une certaine simplicité qui a été préservé mystérieusement par cette atmosphère de tranquillité. Des promenades en bateau, à pied, des soirées animés et des ciels étoilés… Caraiva c’est ça, un peu de tout dans un seul endroit.

Une semaine dans cette ambiance, difficile reprendre la route, la vie, le bruit. Comme on ne voulait pas vraiment partir, on a décidé, ou même instant qu’on reprenait la autoroute, de monter le Mont Pascal pour essayer d’observer la vue contraire aux portugais, quand ils sont arrivés par la première fois par ici.

Entourés par la foret atlantique, très humide et chaude, on est allé jusqu’au bout… pour être un peu déçus : le ciel était couvert des nuages et on n’arrivait pas à voir ni même la mer… Drôle de promenade, on a descendu en courant, comme des enfants tel était notre soif. Au parking, on a fait des échanges : du très jolie artisanat des indiens pataxos par nos serviettes, des vêtements, des produits d'hygiène, auxquelles ils n‘ont pas beaucoup l‘accès. Maintenir la culture et tradition devant le progrès de la civilisation est un vrai défi pour ce peuple presque complètement inexistante depuis l’arrivé des portugais.

Notre aventure a continué, mais en direction différente : vers la frontière avec l’état du Espirito Santo (Saint Esprit)…

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