La ville de Sao Paulo, des villes du Brésil et de l'Europe, vues avec un autre regard.
domingo, 5 de dezembro de 2010
La campagne au Nouvel An
Un couloir se forme entre les arbres parfumés. Au loin, une lumière aveuglante. Je me laisse parcourir ce chemin, je regarde par terre et je vois de pommes de pin par ci et par là. En arrivant à la fin du couloir, une maison de campagne avec une grande véranda m’enchante, et je ne l’oublierais pour jamais. Le parfum du pin et les ombres de l’intérieur, formés par la lumière que rentrai par les fenêtres, le bruit des mes pas en courant, quand je jouais du cache cache avec ma sœur, l’odeur du feu de la cuisinière à charbon… tout est registré dans ma mémoire, des impressions vivantes d’un goût de liberté indescriptible.
C’est le goût retrouvé à Minas Gerais, une vingtaine d’année après. La « Serra da Canastra », un parc national protégé par l’état, par la force de la nature et les lois des saisons, m’a fait revivre ces souvenirs d’enfance, entre les vaches, cascades et promenades imprévisibles.
On cherchait un endroit paisible pour un tranquille passage de l’an, avec nos deux petits de 2 ans et 5 mois. Pas la peine de prendre un vol, de Sao Paulo on arriverait dans une journée à la montagne où naît à chaque instant le fleuve Sao Francisco, l’un des plus importants du Brésil.
Les dernières kilomètres sur une route poussiéreuse paraissaient longs et interminables, car a chaque petite rivière qu’on devrait traverser avec la voiture, on ralentissait sans être sûre si la voiture allait passer ou pas. En traversant la dernière, des pierres ont empêché la voiture de continuer, juste au moment quand on apercevait déjà notre destin. Alors, j’ai parti en courant, pieds nus, pour demander de l’aide et la voiture a été drôlement retirée de la rivière par un char à bœufs ! Dommage qu’on n’a pas pris une photo !
Que du bonheur dans cette vallée entouré de plus de 150 cascades ! Des vaches laitières autour de la maison nous réveillaient tous les jours, et nous fournissaient le lait frais ensuite; Gasparina souriante nous offrait des biscuits fait maison et du fromage frais… La cuisine gourmande et naturelle, ce qu’on appelle la « cozinha mineira », pleine de goût et personnalité.
Entre promenades en vélo d’une cascade à l’autre, le soleil et la pluie s’amusaient avec nous, s’il y avait du soleil le matin, certainement la pluie arriverais l’après midi, et vice versa. Deux fois nous sommes arrivés tous trempés chez Gasparina et Enio, qui nous ont suggéré un bain bien chaud…
Même le bébé se réjouissait sur le dos de son père, en profitant de chaque minute de l’aventure. On a visité quelques cascades autour du Gite, en vélo ou à pied, entouré de la nature du « cerrado » et du chant des oiseaux. L’eau froide des cascades était compensé par le soleil très chaud qui nous séchait rapidement.
La nuit du 31 décembre de 1999 a été la plus tranquille de tous les ans. Pas de feu d’artifice, pas des repas glamoureux, juste la simplicité de partager le silence de la nature et l’air pur de la campagne, en admirant un ciel plein d’étoile.
Maintenant pour retrouver la « Pousada Boa Esperança » on doit forcement prendre un vol à Belo Horizonte, la capitale de Minas Gerais, à 400 kilomètres de Delfinopolis, ce coin magique caché de la complexité des grands villes.
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