quinta-feira, 4 de agosto de 2011

Une avenue, tous les gouts.

Photo : http://www.sp-sp.net/fotos-sp/av-paulista.htm



Il est impossible de penser à la ville de Sao Paulo, sans imaginer l’avenue la plus symbolique de la ville, sa carte postale la plus connue : l’avenue Paulista.

La passerelle de toutes les manifestations inimaginables, elle a accueilli seulement pendant les deux derniers mois des marches contre le machisme, à faveur des travaux pour une bonne piste de skate à la place Roosevelt, et contre la construction de l’usine de Belo Monte, en région Amazonienne. C’est le lieu de voir et d’être vu, de demander et démontrer l’avis pour le monde entier ! Sans parler sur la « Gay Pride », événement déjà traditionnel, avec plus de 4 millions de participants cette année, des chiffres records mondialement. Enfin, l’avenue Paulista est de tous et de toutes, le symbole démocratique du peuple brésilien : des gens qui proviennent du pays entier, retrouve un coin dans toute sa longueur et hauteur.

Avant de vous parler des ses petits secrets, je vous raconterais pourquoi elle me plaît.

Sur les escaliers du bâtiment « Gazeta » j’ai vécue des tas des surprises, aux alentours du cinéma, des galeries et des petits restos, j’ai rencontré des amoureux, des histoires de complicité et de la chaleur humaine, caractéristique du brésilien. Devant les banques ou chez le fleuriste, j’ai retrouvait de temps en temps un ami des bons vieux temps… et on discutait longuement, on rêvait d’un avenir différent… Chaque un de nous a pris un chemin, mais nous serons pour toujours de très bons amis.

L’avenue a toujours plu le plus différents gouts. De l’appréciateur gourmand de l’art culinaire jusqu’aux amateurs du cinéma, des livres et d’autres formes d’art, tous retrouvent à Paulista sa place.
C’est pour cette raison que l’équipe du Cicerona a préparé un circuit flexible, que peut être fait en voiture ou à pied… selon les envies, les intérêts, on trouvera certainement toujours des choses à faire.

Le « Conjunto Nacional » est une référence des constructions des années 50, avec la Librairie Culture implanté en 5 mil m2, remplis des bouquins. Une visite au MASP, avec son architecture moderne monumentale et ses ouvres d’arts permanentes et expositions temporaires, et en sortant de là, avec le besoin de prendre un peu d’air, traverser la rue et respirer au Parc Trianon.
Le Parc qui garde encore des vestiges de la Foret atlantique a été inauguré avec la construction de la avenue, sous la supervision et projet du français Paul Villon. Inspiré dans le romantisme européen du XIX siècle, le parc a été la scène de plusieurs fêtes de la haute société des Seigneurs du Café. Actuellement, possède le jardin paysagiste signé par Burle Marx, très reconnu par ces jardins modernes. C’est curieux d’être en plein centre urbain et pouvoir sentir l’humidité d’un jardin tropical.

Pourquoi pas finir la promenade inspiré à la même époque qu’on a commencé ? Une visite à la Maison des Roses, appelé récemment d’Espace Haroldo de Campos (écrivain concretiste), est un espace culturel de poésie et littérature, plein d’expositions intéressantes. En plus, au fond de la cour se cache un jardin bucolique, d’ ambiance décontracté, où une cafeteria nous attend.

Maintenant je n’ai plus des secrets à cacher, c’est a vous d’y aller et vérifier la diversité de cette charmante avenue.

sexta-feira, 29 de julho de 2011

Olinda, encore une surprise brésilienne.




Oh, linda terra para se implantar uma vila !

Quelle belle terre pour se fonder une ville !

Il était une fois une ville appelé comme ça : Olinda. Cette belle terre, comme disait déjà son premier fondateur qui a beaucoup investi pour le développement du lieu, reste encore si belle et charmante comme dans les années qu’elle était capitale de l’état du Pernambuco.

Une terre pleine de bonheur, avec le soleil qui règne sur une mer tranquille et transparente, qui attends les fêtes très fréquentes. Là où une partie de mon cœur bat, chez mes parrains, j’ai découvert un autre rythme de vie, une autre température, une autre odeur.

La grande voisine capitale, la ville de Recife a pris heureusement son poste et a progressé avec ses bâtiments au bord de la mer, comme s’il voulaient toucher le ciel. Dommage, car ils ont crée quelques ombres sur les coraux naturels qu’y existent et embellissent la coté.

Olinda a échappé à ce progrès désordonné, et a gardé le charme et la beauté de ses constructions, déclaré il y a trente ans patrimoine mondiale de l'Humanité par l'Unesco. Son centre ville a su restaurer des bâtiments d’extrême beauté très caractéristique de la colonisation portugaise, et même de l’époque qu’elle a été sur le domaine hollandais.

Depuis environ vingt ans que je prends des vols visiter mes parrains, je suis toujours enchanté par son atmosphère. L’odeur des algues et l’air marin presque touchable quand on passé au bord de la mer, envahissent mon esprit et remplissent mon cœur de joie. Des apéritifs pris entre amis dans des petits restos avec cette brise inoubliable n’ont jamais abandonnés mes meilleurs souvenirs. Je me souviens jusqu’aujourd’hui de la première fois que je suis monté jusqu’à l’église Sé, et des toutes les impressions si précieuses reçues. La fatigue causé par l’effort de la monté a été fortement compensé par la superbe vue de la mer et de la capitale, à seulement six km de distance. La musique locale, qui font la joie des amateurs du Carnaval, emballaient le coucher du soleil et les tentes d’artisanat .

Et le petit creux qui est apparu a été rempli par la incomparable Tapioca. Une jolie et forte dame noir, habillée en blanc, dont le sourire contrastait avec la beauté brillante de sa teinte; préparait rapidement cette merveilleuse gourmandise, réchauffant la farine de manioc en ajoutant comme farce un fromage locale appelé « queijo coalho », de la noix de coco râpée et du lait concentré sucré… une délice ! Pas de soucis pour les calories, car on peut danser le forro pendant quatre heures de suite et les a brulées toutes…

Olinda n’a pas besoin de pub, c’est une ville vraiment unique, de caractère. Même le Carnaval arrive d’une forme qui garde les traditions de poupées géantes sans laisser de s’actualiser. Les défilés très variés, le rythme du Frevo et Maracatu, pendant trois jours et trois nuits laissent le plus animés complètement épuisés.

Il n’y a pas d’époque qu’elle ne soit pas belle et agréable. Si vous cherchez un vol pas cher pour venir en famille, je vous conseille la tranquillité et la brise du mois de juillet et aout, mais si vous voulez fuir de l’hiver européen, et en profiter du Carnaval, venez en février ou mars, vous n’allez pas regretter !

quinta-feira, 21 de julho de 2011

Sao Paulo de lumière.

Qu’est-ce qu’on peut imaginer retrouver dans un quartier appelé Lumière, en plein centre ville de Sao Paulo ? L’équipe du Cicerona Cultura a préparé une promenade qui propose la visite à les endroits le plus illuminés du coin, plein des surprises et plaisirs à découvrir…               Photo Fernando Cohen
Le Musée d’Orsay a inspiré un endroit à Sao Paulo, en plus, dans le quartier de la Lumière… La Sale Sao Paulo a été crée dans une station de train, la station Julio Prestes, ainsi que le Musée d’Orsay. Mais l’art qu’on y trouve n’est pas dans les toiles et sculptures, plutôt une nourriture pour d’autres sens : à travers de la musique. Je ne cacherai plus aucun mystère : la Sale Sao Paulo est un des endroits avec une des meilleurs acoustiques du monde, une sale que reçoit des concerts de musique classique, et qui est aussi le centre de l’orchestre symphonique de Sao Paulo. Rien que la voir pour décrire telle splendeur.
C’est vraiment une opportunité d’admirer les stations restaurés au centre ville, et la station Luz qui a été construite en style victorien est un exemple à connaître, un carrefour qui traverse la ville et transporte milliers de « paulistanos » vers leurs travail ou chez eux, d’un coin à l’autre de la ville.
La Pinacoteca juste à coté est aussi à visiter, avec ses ouvres d’arts contemporaines et une dizaine d’expositions, un musée éclectique et dynamique qui certainement peut plaire tous les gouts, de ceux qui aiment les sculptures ou les toiles.                                               

Mais finalement si l’art ne vous intéresse pas autant, n’est pas votre sorte de nourriture préféré, l’art tout simple, la promenade vous réserve quelques petites surprises… l’art culinaire, mon cher !
Sao Paulo a été le centre de la caféiculture au Brésil, avec son apogée et sa décadence, alors, pourquoi pas ne prendre un petit café au Café du Musée, accompagnée d’une « empadinha »,une surprise fondant à la farce au poulet ? C’est trop peu pour votre gourmandise ? Les connaisseurs du coin indique une « Galinhada do Bahia »  qui vous régalera certainement… Les conseils sont donnés, maintenant c’est à vous d’en profiter !

quinta-feira, 14 de julho de 2011

Un petit bout flamand.


La meilleure façon de connaître un endroit, c’est d’être présentée par un natif, je veux dire, quelqu’un qui connais un coin très particulièrement, parce ce qu’il est né ou il a grandi là -bas. C’était notre cas à propos de Gand, la deuxième plus grande ville belge, où on a passé un weekend entre amis. Même si juste une journée de promenade a été très peu, les impressions vécus et partagés entre nous dans cette ville sympathique nous ont marqués pour toujours.
Mon amie belge représente pour moi la dimension que peut prendre la diversité. Une personne discrète, mais toujours enthousiaste, qui parle cinq langues couramment, mais qui connais l’importance de se conserver les traditions de sa culture. Même en parlant flamand avec ses enfants, en valorisant ses coutumes, ne les a jamais empêché de s’enrichir avec les autres cultures. Cette famille multiculturelle a habité déjà en France et est en Allemagne en ce moment.

Il y a environ 6 ans, l’aventure a commencé avec le voyage en train, quand on a couru comme des fous pour ne pas perdre la connexion très tôt le samedi matin. Ma petite famille, avec nos petits garçons de 7 et 5 ans, et nos amis avec ses deux petits de 2 ans et 2 mois. Bien installés dans le train, le voyage s’est passé très tranquillement. A l’époque, le voyage par train n’était pas très cher, mais j’en suis sûre qu’il est possible de trouver un vol pas cher si vous vous planifiez en avance.
Même pour les réservations en hôtel, l‘avance garantit des bons prix. Dans notre cas, on avait la chance de pouvoir s’héberger avec nos amis, dans leur propre maison de famille, aux environs du centre ville.
C’était magnifique la vision de cette toute petite maison, presque enchantée telle était son charme. La surprise était alors cachée à l’intérieur : les pièces étaient disposés en plusieurs étages, si étroite elle y était. A l’étage, la salle avec une très mignonne cheminée, et juste à coté, la cuisine, pleine de lumière grâce à son toit transparente, d’où on pouvait admirer la lune et les étoiles. Une toute petite échelle ramenait à une chambre et la salle de bains, et encore une autre au grenier très spacieux ou je me suis installée avec ma famille.
Toute la journée du samedi a été pleine de découvertes. Vous découvrirez Ghent, ou Gand, ou Gent, peu importe, dans ses charmantes ruelles et ses églises du moyen âge; vous pouvez circuler et prendre du temps dans ces charmants petits restos, ou même admirer l’unique forme des ses constructions, qu’on dirait des escaliers qui montent et descends, comme si on pouvait pressentir une ordre naturelle des choses, des hauts et bas que nous tous passons dans nos vies. Pour nous, le plus, était de partager ses moments avec des chers amis, en prenant des verres, en s’arrêtant entre les fontaines et les envies des enfants et ses petites curiosités.
La soirée était très agréable, et nous a conduit dans un resto exotique, qui servait toute sorte des viandes qu’on peut imaginer, ce qui a intéressé même les enfants. La nuit nous invitait à une petite promenade, cette fois ci, avec le changement de lumière qui valorisait le contour naturel des constructions et donnait des ailes à l’imagination.
Le lendemain matin était surprenante, avec l’attitude des enfants en préparer eux mêmes le petit déjeuner, en cherchant les utiles et gourmandises tranquilles dans la cuisine, comme s’ils était chez nous. Une voyage inoubliable et très enrichissante, ce qui prouve qu’un weekend bien vécu est plus significatif qu’un mois entier de vacances…
Ce dimanche là, on a repris le train bien fatigués (là un vol allait très bien, car on pourrait même rester un peu plus entre amis), mais bien heureux avec les instants vécus et partagés.

quarta-feira, 6 de julho de 2011

Qui n’a pas une place préférée ?

A l’ombre d’un arbre, on peut bien se tranquilliser. Sur un banc, on entend les oiseaux, on sent le vent, on est bien. Qui n’a pas une place préféré, un lieu aimé pour se reposer ? Pour lire un livre, réfléchir, discuter. Avec ou sans une petite chapelle ou une église, il y a des places autant qu' il y en a des gens sur les villes.

A Sao Paulo on trouve même une concentration d’elles, fait qui a donné l’idée de créer une promenade dirigé à  connaître quelques unes, avec ses particularités par l’équipe du Cicerona Cultura.

Parcourir 500 ans d’histoire dans un tout petit coin du centre ville. La place Clovis est aujourd’hui presque intégré à la Place da Sé, plus connu par la station de métro et la cathédrale, mais registre dans ses bancs et sur la mémoire des ceux qu’y ont vécu un temps ou les Places étaient des lieux de rencontre et du bien manger, pas seulement un point de référence. Avec la modernisation, des démolitions mal gérées on presque effacé des certains coins, qui restent seulement dans la mémoire des gens du quartier, par exemple le ciné-thêatre Saint Hellène. 

A propos de la Cathédrale de la Sé, nous pouvons admirer l'un des cinq plus grands édifices religieux de style gothique  avec toute la beauté et splendeur de ce lieu de prière.

Au palais du Conte de Sarvedas, restauré après un état de ruines, nous pouvons voir des jolies vitraux et des délicats travaux manuels sur les bois, un bâtiment ancien entouré de bâtiments modernes. Aujourd’hui il abrite le Musée de la Justice de l’état de Sao Paulo, qui peut être visité de lundi à vendredi.

Au patio du collège, nous revivons la naissance de la ville avec l’instalation de jésuites, là ou l’histoire de la ville a commencé.

Revivre l’histoire de la ville au centre le plus mouvementée de l’Amérique Latine.

segunda-feira, 20 de junho de 2011

Où la mer impose sa force.


On vient de passer le jour de l’an dans un coin presque désert, plus près que jamais de l’essentiel, et on est parti plein d’énergie pour le retour, mais on n’était pas pressé du tout… le retour allait se faire dans le rythme bahianais, notre rythme aussi ces jours là.
Vers les plages plus urbaines, on a découvert la possibilité de partir pour une journée à Abrolhos, une réserve naturelle, pleine de richesse et beauté.
L’archipel est appelé ainsi comme une recommandation aux anciens navigateurs, car ses alentours sont pleins de coraux : Abrolhos c’est un arrangement des mots qui signifient « ouvre les yeux ». Il est constitué de cinq petits îles d’origine volcanique, de fréquentation limité, attitude qui envisage la préservation de l‘environnement et des la faune locale. Et c’est justement cette faune la richesse qu’on peut admirer au fond de la mer, dans les airs et sur la terre.
Localisé à 70 km de la ville de Caravelas, l’archipel possède un écosystème marine abondant, visible jusqu’à 25 mètres de profondeur, dans des eaux calmes et transparentes. On a passé la plus part du temps dans l’eau, en train d’admirer les couleurs vivantes des poissons, des coraux, dans le balance de la mer. Une journée inoubliable. Sur les îles, on a pu observer les oiseaux dans son habitat, et la distribution des différents espèces sur l’île, dans une harmonie incroyable. Même les baleines Jubarte cherchent l’archipel entre les mois de juillet et novembre…malheureusement on ne les a pas croisé.
Après cette journée sur la mer, c’était l’heure de reprendre la route. Avec l’indication de quelques habitants locaux, on a retrouvé une perle au milieu des plantations d‘eucalyptus, destinés à la fabrication de papier. Un labyrinthe des rues nous a ramené à des plages encore très préservés : la Cote Dorée. On n’aurait peut être jamais retrouvé ce coin magnifique si on avait pris un vol pour retourner à Sao Paulo, il y a toujours des endroits cachés du tourisme de masse ou on peut se surprendre.
Des falaises qui protégeaient une végétation sublime, presque délicate, qui dansaient à la saveur du vent, là où il y avait avant la forêt atlantique. Plus on s’éloignait de la plage principale, plus le silence régnait, et les plages étaient plus belles et sauvages, où la mer impose visiblement sa force.
Presque à coté, déjà dans l’état du Espirito Santo, voisin du très célèbre Rio de Janeiro; on a visité Itaunas, pour finir bien ce bout de cote.
Entre dunes et un projet Tamar (destiné à la protection des tortues marines), cette plage de sable fin propose des différents attractions pour tous les âges et gouts : des soirées de forro, des restos décontractés, des fêtes locales… une ambiance particulière, chaleureuse, comme on est habitué au Brésil… Une bonne raison pour chercher un vol pas cher et partir en famille, en amoureux, là ou on a l’impression d’être toujours en vacances.

segunda-feira, 13 de junho de 2011

La porte d’entrée de Pedro Alvares Cabral : les plages du sud bahianais.



Quand on apprends dans les cours d’histoire qu’un portugais nommé Pedro Alvares Cabral « a découvert » le Brésil, on n’imagine pas du tout le scenario de cet instant qui marquerait pour toujours l’avenir du pays.

A bord de sa caravelle, il peu probablement a crié « Terra à vista » ( Terre en vue ) comme on entend parler, mais certainement il a repéré une énorme montagne appelé à partir de là de Mont Pascal. Oui, il me semble que c’était un dimanche des Pâques, le 22 avril 1500.

Le mont fait partie d’un Parc National de même nom, évidement donné par sa présence. J’ai eu l’occasion de le connaître jusqu’à son sommet, dans une très belle voyage faite il y a presque 15 ans.

Nous avons parti en voiture à partir de Sao Paulo, en destination d’un village au sud de l’état de Bahia. Pour y accéder, on a du parcourir 1500 kilomètres, trajet fait tranquillement dans 28 heures de route. Le plus dures on été les derniers 45 kilomètres : sur une route sableuse, obstacle fort encourageante pour les aventuriers. Ne vous inquiétez pas, il existe aujourd’hui d’autres formes d’y accéder; certainement de vols réguliers des petites compagnies aériennes font le lien entre Salvador, la capitale et Porto Seguro, une ville très touristique, pas loin de là bas.

En arrivant au point de départ du village, on a laissé la voiture d’un coté du fleuve qui le séparait de la civilisation.  C'était encore un village sans électricité, entouré par la nature, la conscience écologique et des indiens pataxos, dont les tribus entourait les lieux : le village de Caraiva.

Il n’y a pas beaucoup de mots pour décrire le charme de ce coin : une grande plage entouré d’arbres à noix de coco, déserte, d’où on pouvait partir vers des promenades courtes ou longues, selon nos envies et dispositions. Le seul bruit était des vagues qui ne se fatiguait pas de secouer le sable chaud toute la journée. Le petit village est bien servi d'auberges et même d’options plus raffinés d’hébergement. Il n’y a pas longtemps même l’électricité est arrivé.

Entre le fleuve et la mer, on passait le temps à s’enchanter par les enfants du village à jouer dans l’eau comme des poissons en fête. Telle intégration avec la nature je n’avais jamais vu, et je pense sincèrement qu’elle est du à une certaine simplicité qui a été préservé mystérieusement par cette atmosphère de tranquillité. Des promenades en bateau, à pied, des soirées animés et des ciels étoilés… Caraiva c’est ça, un peu de tout dans un seul endroit.

Une semaine dans cette ambiance, difficile reprendre la route, la vie, le bruit. Comme on ne voulait pas vraiment partir, on a décidé, ou même instant qu’on reprenait la autoroute, de monter le Mont Pascal pour essayer d’observer la vue contraire aux portugais, quand ils sont arrivés par la première fois par ici.

Entourés par la foret atlantique, très humide et chaude, on est allé jusqu’au bout… pour être un peu déçus : le ciel était couvert des nuages et on n’arrivait pas à voir ni même la mer… Drôle de promenade, on a descendu en courant, comme des enfants tel était notre soif. Au parking, on a fait des échanges : du très jolie artisanat des indiens pataxos par nos serviettes, des vêtements, des produits d'hygiène, auxquelles ils n‘ont pas beaucoup l‘accès. Maintenir la culture et tradition devant le progrès de la civilisation est un vrai défi pour ce peuple presque complètement inexistante depuis l’arrivé des portugais.

Notre aventure a continué, mais en direction différente : vers la frontière avec l’état du Espirito Santo (Saint Esprit)…