segunda-feira, 20 de junho de 2011

Où la mer impose sa force.


On vient de passer le jour de l’an dans un coin presque désert, plus près que jamais de l’essentiel, et on est parti plein d’énergie pour le retour, mais on n’était pas pressé du tout… le retour allait se faire dans le rythme bahianais, notre rythme aussi ces jours là.
Vers les plages plus urbaines, on a découvert la possibilité de partir pour une journée à Abrolhos, une réserve naturelle, pleine de richesse et beauté.
L’archipel est appelé ainsi comme une recommandation aux anciens navigateurs, car ses alentours sont pleins de coraux : Abrolhos c’est un arrangement des mots qui signifient « ouvre les yeux ». Il est constitué de cinq petits îles d’origine volcanique, de fréquentation limité, attitude qui envisage la préservation de l‘environnement et des la faune locale. Et c’est justement cette faune la richesse qu’on peut admirer au fond de la mer, dans les airs et sur la terre.
Localisé à 70 km de la ville de Caravelas, l’archipel possède un écosystème marine abondant, visible jusqu’à 25 mètres de profondeur, dans des eaux calmes et transparentes. On a passé la plus part du temps dans l’eau, en train d’admirer les couleurs vivantes des poissons, des coraux, dans le balance de la mer. Une journée inoubliable. Sur les îles, on a pu observer les oiseaux dans son habitat, et la distribution des différents espèces sur l’île, dans une harmonie incroyable. Même les baleines Jubarte cherchent l’archipel entre les mois de juillet et novembre…malheureusement on ne les a pas croisé.
Après cette journée sur la mer, c’était l’heure de reprendre la route. Avec l’indication de quelques habitants locaux, on a retrouvé une perle au milieu des plantations d‘eucalyptus, destinés à la fabrication de papier. Un labyrinthe des rues nous a ramené à des plages encore très préservés : la Cote Dorée. On n’aurait peut être jamais retrouvé ce coin magnifique si on avait pris un vol pour retourner à Sao Paulo, il y a toujours des endroits cachés du tourisme de masse ou on peut se surprendre.
Des falaises qui protégeaient une végétation sublime, presque délicate, qui dansaient à la saveur du vent, là où il y avait avant la forêt atlantique. Plus on s’éloignait de la plage principale, plus le silence régnait, et les plages étaient plus belles et sauvages, où la mer impose visiblement sa force.
Presque à coté, déjà dans l’état du Espirito Santo, voisin du très célèbre Rio de Janeiro; on a visité Itaunas, pour finir bien ce bout de cote.
Entre dunes et un projet Tamar (destiné à la protection des tortues marines), cette plage de sable fin propose des différents attractions pour tous les âges et gouts : des soirées de forro, des restos décontractés, des fêtes locales… une ambiance particulière, chaleureuse, comme on est habitué au Brésil… Une bonne raison pour chercher un vol pas cher et partir en famille, en amoureux, là ou on a l’impression d’être toujours en vacances.

segunda-feira, 13 de junho de 2011

La porte d’entrée de Pedro Alvares Cabral : les plages du sud bahianais.



Quand on apprends dans les cours d’histoire qu’un portugais nommé Pedro Alvares Cabral « a découvert » le Brésil, on n’imagine pas du tout le scenario de cet instant qui marquerait pour toujours l’avenir du pays.

A bord de sa caravelle, il peu probablement a crié « Terra à vista » ( Terre en vue ) comme on entend parler, mais certainement il a repéré une énorme montagne appelé à partir de là de Mont Pascal. Oui, il me semble que c’était un dimanche des Pâques, le 22 avril 1500.

Le mont fait partie d’un Parc National de même nom, évidement donné par sa présence. J’ai eu l’occasion de le connaître jusqu’à son sommet, dans une très belle voyage faite il y a presque 15 ans.

Nous avons parti en voiture à partir de Sao Paulo, en destination d’un village au sud de l’état de Bahia. Pour y accéder, on a du parcourir 1500 kilomètres, trajet fait tranquillement dans 28 heures de route. Le plus dures on été les derniers 45 kilomètres : sur une route sableuse, obstacle fort encourageante pour les aventuriers. Ne vous inquiétez pas, il existe aujourd’hui d’autres formes d’y accéder; certainement de vols réguliers des petites compagnies aériennes font le lien entre Salvador, la capitale et Porto Seguro, une ville très touristique, pas loin de là bas.

En arrivant au point de départ du village, on a laissé la voiture d’un coté du fleuve qui le séparait de la civilisation.  C'était encore un village sans électricité, entouré par la nature, la conscience écologique et des indiens pataxos, dont les tribus entourait les lieux : le village de Caraiva.

Il n’y a pas beaucoup de mots pour décrire le charme de ce coin : une grande plage entouré d’arbres à noix de coco, déserte, d’où on pouvait partir vers des promenades courtes ou longues, selon nos envies et dispositions. Le seul bruit était des vagues qui ne se fatiguait pas de secouer le sable chaud toute la journée. Le petit village est bien servi d'auberges et même d’options plus raffinés d’hébergement. Il n’y a pas longtemps même l’électricité est arrivé.

Entre le fleuve et la mer, on passait le temps à s’enchanter par les enfants du village à jouer dans l’eau comme des poissons en fête. Telle intégration avec la nature je n’avais jamais vu, et je pense sincèrement qu’elle est du à une certaine simplicité qui a été préservé mystérieusement par cette atmosphère de tranquillité. Des promenades en bateau, à pied, des soirées animés et des ciels étoilés… Caraiva c’est ça, un peu de tout dans un seul endroit.

Une semaine dans cette ambiance, difficile reprendre la route, la vie, le bruit. Comme on ne voulait pas vraiment partir, on a décidé, ou même instant qu’on reprenait la autoroute, de monter le Mont Pascal pour essayer d’observer la vue contraire aux portugais, quand ils sont arrivés par la première fois par ici.

Entourés par la foret atlantique, très humide et chaude, on est allé jusqu’au bout… pour être un peu déçus : le ciel était couvert des nuages et on n’arrivait pas à voir ni même la mer… Drôle de promenade, on a descendu en courant, comme des enfants tel était notre soif. Au parking, on a fait des échanges : du très jolie artisanat des indiens pataxos par nos serviettes, des vêtements, des produits d'hygiène, auxquelles ils n‘ont pas beaucoup l‘accès. Maintenir la culture et tradition devant le progrès de la civilisation est un vrai défi pour ce peuple presque complètement inexistante depuis l’arrivé des portugais.

Notre aventure a continué, mais en direction différente : vers la frontière avec l’état du Espirito Santo (Saint Esprit)…

segunda-feira, 6 de junho de 2011

Sao Paulo vers le silence.

photo : Fernando Cohen
Une métropole comme Sao Paulo ne connais pas le silence… C’est facile à imaginer l’impossibilité du silence dans une immensité de vie 24 heures sur 24, mais on y trouve quand même de coins plus introspectives et silencieux dans cette ville monumentale.

Vous avez un dimanche libre à Sao Paulo, du à un vol à travail ? L’équipe du Cicerona à une promenade sur mesure pour vous proposer qui ira transformer cette journée. Si ce n’est pas le cas, car vous avez pris un vol pas cher pour passer quelques jours de vacances dans cette ville mystérieuse, là aussi, vous pouvez enrichir votre perspective de la ville accompagné d’un guide du Cicerona, qui peut vous aider à comprendre un peu plus de ces mystères qui circulent et racontent un peu de son histoire.

La promenade commence par le Large Sao Bento (Saint Benoit). Le large a ce nom en hommage au Monastère de Saint Benoit, qui accueille des visiteurs qui peuvent assister à la messe des dimanches, faites en latin, et entendre le chant Grégorien chanté par les moines qu‘y vivent. Ces sont des moines bénédictins, arrivés depuis 1598 dans la ville. Une petite abadie, devenue après quelques temps une chapelle, ou, petit à petit, après quelques changements et constructions, est devenu le monastère d’aujourd’hui. La boulangerie doit certainement être visité, avec ses délices préparés par les moines.

La localisation du monastère a été choisi en honneur a la tribu d’un sage indien appelé Tibiriça, un personnage qui a aidé la communication entre les amérindiens et les européens récemment arrivés. Le bâtiment a témoigné des événements historiques de la ville et du Brésil, et garde aussi quelques curiosités, comme l’horloge le plus précis de la ville et sa bibliothèque, dont la moitié des livres ont été publiés pendant le XIX e siècle.

Après une matinée enrichissante et introspective, le promenade continue avec la vue à partir du viaduc Santa Efigenia, lui-même une œuvre d’Art; de la vallée du Anhangabau, un mot de la langue « tupi » qui signifie les Eaux des Esprits Maudits. En effet, où on voit aujourd’hui une grande place avec des jeux d’eaux, sculptures et un beau jardin a beaucoup changé depuis le siècle dernier. D’abord, il y avait un fleuve où les gens se baignait, après quelques années, vers 1855, une rue a été crée pour que les habitants pouvaient traverser , jusqu’à l’urbanisation croissante entre les années 30 et 50. Dans les années 80, un grand projet a revitalisé la région, une des belles cartes postales de la ville aujourd’hui, un espace public qui accueil manifestations et spectacles - d’où on peut admirer d’autres cartes postales de la ville.

Encore un visage de ma ville natale : Sao Paulo - surprenante, bouleversante et stimulante.

quarta-feira, 1 de junho de 2011

L’oasis brésilien.



Dans un petit coin du Brésil, inaccessible par voiture, bus, avion, hélicoptère, il se trouve un oasis… Pour y arriver, il faut vraiment le vouloir, avoir envie, être prête à dépasser toutes les difficultés. Pour aller à Rio Novo dos Lençois, il faut se munir de l’essentiel.

La porte des « Lençois Maranhenses », a été pour nous le village de Barreirinhas. Actuellement accessible par une autoroute raisonnable, il possède aussi un petit aéroport, que reçois des petits avions et hélicoptères venus des aéroports des états voisins. Mais, en 1995, on a parcouru le trajet Sao Luiz - Barreirinhas dans un autocar très particulier, tous débout pendant quelques heures dans une route poussiéreuse et sinueuse. Nos bagages, qui ont été gardés à coté du steppe, avaient une couche généreuse de la poussière du chemin, événement auquel on ne pouvais pas y croire, et qu‘on a gardé dans une photo incontestable.

Entre la tranquillité des rues, la vision de la porte du paradis : une immense dune aux pieds du fleuve qui a donné le nom au village, où on a pris le bateau-bus qui nous a ramené aux sables tièdes de Vassouras.

Avec nos tentes, 5 litres d’eau minérale, du fromage, des tranches de pain de mie, de la confiture de lait et peut être quelques restes que je ne me rappelle plus, on a vécu deux jours comme si on était dans un autre monde. Entre les dunes, la formation des lagunes temporaires surprenantes, d’une eau tiède et cristalline, on avait pas trop besoin de manger : la nourriture était d’une autre nature. Jamais si proche des mes vrais besoins, je étais heureuse et pleine, sans presque rien. Entre les deux tentes qu‘on a préparé avant le coucher du soleil, on a fait un petit feu qu’attirait les bestioles - heureusement, car au moins elles nous laissaient tranquilles. On ne pouvait pas s’asseoir, sans être piqués, alors on restait débout jusqu’au moment du lever de la lune, qui nous a salué la bonne nuit. On faisait partie de cet univers, complètement intégré à cette nature surprenante.

On a découvert l’existence d’un autre village, accessible que par une voiture 4 X 4, qui rassemblerait à un oasis, avec des dunes et lacs fixes, qui ne dépendait pas des eaux des pluies. On est parti à 5h00 du matin en direction à Rio Novo, avec le nom de l’auberge Oasis dos Lençois, appartenant à Mazé.

Le voyage lui-même était déjà une aventure, car on montait et descendait de la voiture quand elle n’arrivait pas a traverser le sable et les ponts en mauvais état. Le paysage était très particulier, une sorte de désert humide, en imaginant que cela soit possible, appelé « restinga ». Il pleut dans cette région 300 fois plus qu’au désert du Sahara, un phénomène unique, ce qui permet la formation de cette flore incroyable.

Alors, on est passé cinq jours à l’ombre d’un arbre, à coté d’un fleuve très vivant, sans l’eau chaude ni électricité, en écoutant les histoires de Mazé et en savourant la cuisine locale. Une heure avant le coucher du soleil, on se promenait et se bagnait dans les lagunes, en témoignant des plus belles paysages et lumières que je n’ai jamais vu.

Récemment l’accès à ce bout de paradis est beaucoup plus facile, mais il faut encore une bonne dose de courage et goût par l’aventure aux aventuriers que décident de s’y rendre… je vous assure, ce voyage vaut la peine !