sexta-feira, 24 de dezembro de 2010

La lumière de Noel

Le Noel est déjà là, mais finalement qu’est-ce que ça signifie ? L’époque de Noel, dans la plupart de cultures, correspond à un moment festif et joyeux, où est cet esprit en ce moment ? Remplis d’espoir, on croit que tout ce qu’on n’a pas fait pendant l’année pourra se prolonger encore une année, et dans ce schéma on peut vivre toute la vie. Pourtant, il est bien vrai que la naissance de Jésus symbolise et invite à un renouvellement, et chacun de nous cherche à sa façon reprendre le souffle et continuer à tracer ses buts personnels, en essayant de les suivre encore une année. Mais sommes-nous dans le "bon"chemin ? Est-ce que nous vivons réelement et pleinement cet esprit ?

Soit sous la neige européenne, soit sous les toits des grands magasins américains; soit sous le soleil de l‘Amérique du Sud (y compris la pluie), soit dans une île perdue dans l’océan… on retrouve des vols à n’importe où, tous le destins peuvent être attendus par avion, au dernier minute ou avec quelques mois d’avance. Même avec cette liberté, la question nous accompagne... Moi, j’ai choisi la chaleur brésilienne de ma ville natale : Sao Paulo, et la question m'accompagné. Vivons nous vraiment l'esprit de Noel ?

Si on réfléchi sur tous les symboles évoqués en Noel, le symbolisme de la lumière est certainement commun à plusieurs cultures. Alors, si vous cherchez la chaleur mais pas la plage, je vous invite à connaitre Sao Paulo, et à parcourir la promenade de la lumière. La même lumière qui a guidé Marie, peut nous inspiré a retrouver une claireté à l'interieur de nous mêmes.

Une des attractions est l’Avenue Paulista, avec ses sapins et décorations de Noel que, selon un visiteur, nous ramène aux bons temps et nous fait revivre le souvenir des bonnes choses. En bus ou à pied, admirez le Musée d'Art Contemporaine, le Parc du Trianon et les batiments decorés et profitez pour manger en suite dans un bon resto locale.  Pour remplir encore en peu plus cette promenade de couleur et lumière, vous pouvez contacter la Cicerona que peut vous faire découvrir des histoires cachées de l’avenue la plus connue de la ville.

Laissez vous enchanter par cette lumière et s’ouvrir pour le vrai sentiment de Noel… Portez, vous aussi, une question avec vous, ramenez du nouveau au nouvel an !

Bonne fêtes à tous !

quinta-feira, 16 de dezembro de 2010

La vallée des vents chanteurs.



Quand on a trouvé un vol pas cher  vers l’Espagne Catalan, on n’avait la moindre idée qu’on allait découvrir des coins pas très connus, sans beaucoup d’attractions touristiques et qui apparemment cachaient des surprises dans la nature. Peut être si on avait pris un vol jusqu’à la frontière sud de la France, ou même parti de Paris en voiture; on arriverai plus vite, mais le chemin ne serai pas aussi bien profité.

Entre les montagnes pointues du Pyrénées on a trouvé un petit village, avec un l’air complètement médiévale, comme le seul pont qui traversaient la rivière tranquille du coin.

Silencieuse et accueillante, Espot nous a enchanté comme la dame souriante qui nous a reçu dans son Gite, en parlant un espagnol sonore et incompréhensible pour moi. Elle nous a beaucoup aidé, en indiquant des endroits superbes a chercher.

On a découvert un paysage magnifique le jour même de notre arrivée. Elle nous avait parlé d’une montagne avec une vue magnifique de toute la vallée de la ville, et nous a donné toutes les indications pour y arriver. Par hasard nous nous sommes trompé de chemin ce qui a été une agréable surprise. L’état de préservation de la nature autour de la route, d’un vert profond mélangé avec les variations automnales de couleur de la saison apaisait l’impression d’être perdus. Tout à coup un magnifique cerf traverse bien tranquille devant la voiture, ce qui nous a laissé perplexes et enchantés. Voir un animal dans son habitat naturel transmet une impression beaucoup plus impactant que de le voir enfermé dans un zoo. Finalement dans la bonne route, nous avons arrivé dans une montagne où le vent soufflait si fort qui a fait bien peur aux enfants. Cet endroit caché nous a permis une vision incroyable de toute la vallée à ses pieds. Le vent était le seul bruit qui dérangeait le silence qui régnait, comme un chant d’une autre nature.

Le lendemain nous sommes partis bien équipés, inclus les protections pour la pluie, direction Parc National de Aigues Tortes,  le seul parc espagnol de la Catalogne. Situé bien proche des montagnes des Pyrénées, ses lacs transparents sont d’origine glaciaire, et des différents types de végétation grâce aux différents types d’altitude. C’était bien ce qu’on a admiré pendant toute la promenade, l’incroyable changement du paysage. Les alentours des premiers lacs étaient bien plans et accessibles, différemment ce qu’on a trouvé en montant un peu plus, où la végétation était moins dense, l’air plus humide et la superbe vision des lacs « miroirs » dans la vallée. Impressions sans mots, ce qui valorise le sacrifice des obstacles traversés, et sous la pluie.

Remplis d’une fatigue compensatrice nous avons dîné au restaurant d’un hôtel de la ville, qui est très fréquenté pendant les périodes de ski. La soirée avait terminé, avec le goût d’une promenade inoubliable.

domingo, 5 de dezembro de 2010

La campagne au Nouvel An


Un couloir se forme entre les arbres parfumés. Au loin, une lumière aveuglante. Je me laisse parcourir ce chemin, je regarde par terre et je vois de pommes de pin par ci et par là. En arrivant à la fin du couloir, une maison de campagne avec une grande véranda m’enchante, et je ne l’oublierais pour jamais. Le parfum du pin et les ombres de l’intérieur, formés par la lumière que rentrai par les fenêtres, le bruit des mes pas en courant, quand je jouais du cache cache avec ma sœur, l’odeur du feu de la cuisinière à charbon… tout est registré dans ma mémoire, des impressions vivantes d’un goût de liberté indescriptible.

C’est le goût retrouvé à Minas Gerais, une vingtaine d’année après. La « Serra da Canastra », un parc national protégé par l’état, par la force de la nature et les lois des saisons, m’a fait revivre ces souvenirs d’enfance, entre les vaches, cascades et promenades imprévisibles.
On cherchait un endroit paisible pour un tranquille passage de l’an, avec nos deux petits de 2 ans et 5 mois. Pas la peine de prendre un vol, de Sao Paulo on arriverait dans une journée à la montagne où naît à chaque instant le fleuve Sao Francisco, l’un des plus importants du Brésil.
Les dernières kilomètres sur une route poussiéreuse paraissaient longs et interminables, car a chaque petite rivière qu’on devrait traverser avec la voiture, on ralentissait sans être sûre si la voiture allait passer ou pas. En traversant la dernière, des pierres ont empêché la voiture de continuer, juste au moment quand on apercevait déjà notre destin. Alors, j’ai parti en courant, pieds nus, pour demander de l’aide et la voiture a été drôlement retirée de la rivière par un char à bœufs ! Dommage qu’on n’a pas pris une photo !
Que du bonheur dans cette vallée entouré de plus de 150 cascades ! Des vaches laitières autour de la maison nous réveillaient tous les jours, et nous fournissaient le lait frais ensuite; Gasparina souriante nous offrait des biscuits fait maison et du fromage frais… La cuisine gourmande et naturelle, ce qu’on appelle la « cozinha mineira », pleine de goût et personnalité.
Entre promenades en vélo d’une cascade à l’autre, le soleil et la pluie s’amusaient avec nous, s’il y avait du soleil le matin, certainement la pluie arriverais l’après midi, et vice versa. Deux fois nous sommes arrivés tous trempés chez Gasparina et Enio, qui nous ont suggéré un bain bien chaud…
Même le bébé se réjouissait sur le dos de son père, en profitant de chaque minute de l’aventure. On a visité quelques cascades autour du Gite, en vélo ou à pied, entouré de la nature du « cerrado » et du chant des oiseaux. L’eau froide des cascades était compensé par le soleil très chaud qui nous séchait rapidement.
La nuit du 31 décembre de 1999 a été la plus tranquille de tous les ans. Pas de feu d’artifice, pas des repas glamoureux, juste la simplicité de partager le silence de la nature et l’air pur de la campagne, en admirant un ciel plein d’étoile.
Maintenant pour retrouver la « Pousada Boa Esperança » on doit forcement prendre un vol à Belo Horizonte, la capitale de Minas Gerais, à 400 kilomètres de Delfinopolis, ce coin magique caché de la complexité des grands villes.